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Petits soldats

7 février 2010

La relativité de la difficulté du combat

Je discutais avec une amie qui me disait qu'elle se sentait coupable de se plaindre à cause de ses petits problèmes quotidiens quand elle pensait à ceux qui n'ont pas de quoi manger, qui se ramassent des tremblements de terre, qui font la guerre, qui meurent de froid...

J'ai deux choses à répondre à cela. La première c'est qu'à mon avis, l'important n'est pas l'ampleur du combat que chacun à à mener dans sa vie mais simplement, qu'en tant qu'êtres humains, nous sommes tous soldats sur le même champ de bataille et qu'en regard de cette réalité nous nous devons, simplement, d'être solidaires. Est-ce qu'il est véritablement utile de se sentir coupable parce que celui qui reçoit un obus à côté de nous perd un bras alors que l'on est en train de pleurer un des ses orteils? Non. Il faut l'aider, c'est tout.

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5 février 2010

Rascisme primaire

Deux filles attendent pour monter dans le train que ceux qui doivent sortir sortent (en sortant par la sortie). Le dernier passager est un homme à la mine patibulaire, très barbu, de type "arabe". Il transporte plusieurs grosses valises et est accompagné de sa femme. Dialogue:

Fille A (chuchotant): Eh je monte pas dans ce train tu peux être sûre qu'il a posé une bombe le mec.

Fille B: Ah ah ah, mais non il voyagerait pas avec sa femme sinon.

Fille A: Non mais on est con c'est vraiment du rascisme primaire.

File B: Ouais mais c'est pas grave, on rigole.

Peu après, dans le train:

Fille B: Tu vas trouver ça débile mais j'ai peur pour de vrai en fait...

La fille B a vécu le trajet dans l'angoisse (et pourtant, elle vote à gauche).

5 février 2010

Histoire con

C'est une fille qui marche dans la rue, fière, conquérante, elle se tient bien droite, elle regarde tout le monde de haut (alors qu'en fait elle est très simple et gentille sauf que voilà, il faut bien se créer sa petite image-carapace) et là, badaboum, elle se viande sur une plaque de verglas. Après, elle rit très fort en regardant autour d'elle pour s'assurer que tout le monde voie bien qu'elle est pas comme ça, qu'elle est tout à fait capable de se moquer d'elle-même (alors qu'en fait, il faut bien le dire, elle a quand-même trop la honte).

4 février 2010

La fille qui se confie à son copain

Posons le décor. Un garçon va déménager en colocation avec sa soeur, qui est la meilleure amie de la principale rivale de sa copine (!). Rivale de qui le mec a longtemps été amoureux, avec qui il a couché tout en entretenant des relations charnelles aussi avec sa copine actuelle, dont il n'était pas amoureux à l'époque (bah oui, la vie c'est compliqué). Finalement et après bien des péripéties, il choisit quand-même la fille B, qui devient donc son officielle et avec qui il vit une très belle relation depuis une année. Sauf que, dans le nouvel appartement et par la force des choses, le mec, la fille B, la rivale et la soeur seront bien obligés de se cotoyer (et là je passe sous silence le fait qu'en dehors de ce huis-clos bizarre il faut encore compter avec les potes en tous genre qui prennent parti pour l'un ou pour l'autre).

Donc la fille B, un peu ébranlée par l'affaire (elle déteste sa rivale même si elle ne risque plus rien de ce côté là, le coeur et ses rancoeurs ont leur propre logique) décide très simplement et sainement de confier ce qu'elle ressent à son copain, non pas dans le but de changer la situation, mais afin de se sentir comprise et rassurée. Elle explique qu'elle devra se préparer psychologiquement, que cela ne va pas être facile pour elle... Après un long monologue poignant, elle est suspendue aux lèvres de son mec (attendant un encouragement, un signe de compréhension, quelque chose de tangible) qui lui dit "Eh ben, prépares-toi bien".

4 février 2010

Le monsieur qui se fait pipi dessus

Dans le train, il y a un vieux monsieur que je croise parfois. Presque systématiquement, il se fait pipi dessus. C'est très triste parce que quand il sort du wagon, les gens le regardent dégoûtés et qu'ensuite, le grand challenge est de ne pas s'asseoir à l'endroit où il était. Il n'y a pas vraiment de morale à cette histoire, si ce n'est que certains matins on se regarde dans le miroir et on se déteste au point de penser qu'on va être regardé... aussi mal que si on s'était fait pipi dessus, alors que pour certaines personnes ça arrive vraiment. Donc, qu'est-ce que c'est des cernes ou un bouton sur le nez? Rien du tout.

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4 février 2010

Manu Larcenet

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Le très joli terme de "combat ordinaire" est en fait le titre d'une BD de Manu Larcenet. Allez voir son site http://www.manularcenet.com. Voilà, ce qui appartenait à César lui a été rendu.

3 février 2010

Fesses à l'air

Je me suis réveillée beaucoup plus tard que prévu, là déjà ça commençait mal et donc pas eu le temps de déjeuner, stress, maquillée habillée en trente-deux secondes. J'attrappe en guise de petite culotte le premier truc qui me tombe sous la main (donc pas une culotte mais un string) et sans réfléchir je l'enfile, collant, robe (courte robe) et en avant. Une fois dehors la première chose à laquelle je pense est "Oh mais il fait pas froid je vais avoir super chaud avec ma grosse doudoune". Puis juste après "Ah mais mince, y'a du vent...". Comme robe courte+collants+string=fesses à l'air (ou disons, forte et désagréable impression de fesses à l'air), j'ai passé une mauvaise journée :-) Sur le même thème (désagréments divers liés aux sous-vêtements), on pourrait parler encore, non exhaustivement, de la culotte trop petite avec un pantalon serré et qui conséquemment se coince dans la raie des fesses (ce qui amène à aller 15 fois aux toilettes dans la journée pour la remettre en place), de l'oubli de soutien-gorge (rare mais intense), du string qui dépasse parce qu'il est trop grand (ou trop con), du shorty qui ne dépasse pas alors qu'il devrait (ce qui cause encore des problèmes de raie des fesses, exhibitioniste cette fois), etc. Et vous, des expériences à partager?

3 février 2010

Une petite introduction...

Deux filles parlent de leur vie (s'en plaignent en fait), à une table de bistro quelconque... Elles pourraient être n'importe qui, appellons-les donc A et B.

A: ... mais tu sais c'est difficile, je ne sais pas quoi faire, je me sens bloquée, je suis terriblement angoissée et je te jure que je crois que je ne vais pas m'en sortir...

B: ... (réflexion) Tu sais ce qui me fait rire c'est qu'on parle de ça, qu'on se trouve connes, qu'on pense toujours qu'on ne fait pas ce qu'il faudrait qu'on fasse, mais en fait, je crois que c'est pareil pour tout le monde. Le truc c'est de s'en rendre compte. On est tous assez perdus quand on y réfléchit.

A: Ben ouais...

Ben ouais.

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